La Gioconda y la Magdalena Leggente de Barcelona. ¿Un nexo oculto?

Un investigador francés, Jean Pierre Perini, me ha enviado dos amables correos electrónicos en los que expone una curiosa coincidencia entre la Gioconda de París y la Magdalena Leggente de Barcelona, que como es bien sabido, yo atribuyo a Leonardo. Para evitar confusiones o malinterpretaciones, prefiero citar este texto en su integridad, en su lengua original (francés).

Je viens tout juste de prendre connaissance aussi de ton étude sur la Magdalena leggente, et j'ai eu la surprise de remarquer sur ce très beau petit tableau quelque chose qui m'a intrigué.

A ce jour les experts envisagent donc que l'oeuvre, d'une part, date du début de la Renaissance, et qu'elle a été réalisée par une main "italienne". Le fait qu'elle soit retrouvée à Barcelona, où on imagine qu'elle soit donc restée depuis cinq siècles, est déjà par conséquent un élément qui effectivement fait écho avec la thèse d'un "Leonardo catalano". Que le tableau soit de lui, ou de l'un de ses élèves, ne manque-t'il pas cependant dans ce dossier "quelque chose" qui puisse marquer de façon plus formelle l'existence d'un lien direct entre la Magdalena leggente barcellonnaise et Leonardo ?
 
J'ai à ce sujet pris connaissance avec intérêt de la comparaison que tu établis par exemple entre le paysage et le secteur de la "torre del Breny". Par ailleurs je trouve très juste ton idée de mettre en relation le tableau avec le Bacco du Louvre. De mon côté, après avoir observé avec attention la Magdalena leggente je pense avoir découvert un "détail" (si l'on peut dire) qui je pense pourrait t'intéresser. Ce détail pourrait ainsi constituer un lien direct avec un tableau de Leonardo da Vinci. Et qui n'est pas le moindre, puisqu'il s'agit de la Gioconda. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Torre del Breny y la Magdalena leggente. Nótese la Y que forma el río Llobregat con el Cardener, y compárese con la Y de la piedra (en el cuadro)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comparativa entre la Magdalena Leggente y el Baco de Leonardo
 
Dés demain je t'envoie quelques images. Je serai très heureux, le cas échéant bien sûr, qu'elles puissent te permettre de faire avancer le dossier, pour commencer en Catalogne où je vois que le sujet intéresse beaucoup le monde culturel, en Italie (toujours à l'écoute quoiqu'il en soit de ce qui touche à Leonardo), mais aussi en France où l'information concernant la Magdalena leggente n'a que très peu été reprise à ce jour. Quoiqu'il en soit je pense que l'heureux propriétaire barcelonnais de l'oeuvre, quel que soit son auteur réel, sera très heureux de découvrir qu'il puisse exister un lien potentiel entre sa petite peinture sur cuivre du tout début de la Renaissance et le plus grand chef d'oeuvre de l'art occidental. 
 
Avec toutes les questions aussi qui alors ne manqueraient pas de se poser quant à cette relation graphique, une relation visuelle que tu pourrais je pense observer dès à présent par toi même, en comparant la découpe de la paroi sombre et terreuse de la grotte (la forme terreuse qui sépare Magdalena leggente du paysage), avec le premier relief apparaissant en premier plan, en bas à gauche, dans le paysage cette fois du tableau de la Joconde. 
 
En concreto su estudio comparativo entre la Gioconda y la Magdalena Leggente es como sigue:
 
Voici en Pièces jointes quelques images d'une analyse graphique mettant en parallèle le second plan du petit tableau MAGDALENA LEGGENTE, avec un élément du paysage de la Joconda. Peux-tu regarder et me donner ton  avis ?

Depuis longtemps je me suis efforcé de tenter de retrouver dans une réalité géographique ce fameux paysage tourmenté que montre Leonardo da Vinci dans son chef-d’œuvre. Pour cette raison chaque détail de ce paysage est en quelque sorte gravé dans ma mémoire. Alors quand j'ai pris connaissance, dans ton site, de l'existence de ce petit tableau sur cuivre de la Renaissance et que je l'ai attentivement observé, je me suis dit très rapidement qu'il me semblait bien avoir déjà vu ça quelque part.

En Image A d'abord le détail concerné dans le paysage de la Joconde.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

En Image B la comparaison précise que je te propose avec la Magdalena Leggente.
 
 
 
 
 
 
 
 

En Image C une confrontation en 4 vues permettant de juger aussi bien les proportions relatives horizontales que verticales.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En Image D j'ai numéroté de 1 à 6 cinq éléments à comparer point par point au niveau des 2 lignes de découpe, plus un sixième élément très discret tout à gauche : un petit trait courbe, à peine visible, mais présent dans les deux vues, et positionné exactement au même endroit.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En Image E la même comparaison plus détaillée.
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En Images F et G des vues horizontalisées des profils comparés la seconde plus resserrée et numérotée.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
Les deux profils ne sont pas parfaitement superposables, pour autant une fine observation de la succession précise des accidents graphiques et leur positionnement relatif, en première analyse en tout cas, me semblent ne pas devoir laisser place au hasard. Je reste malgré tout prudent et j'aimerais avoir ton avis. J'ai cherché à comprendre ce que pourrait signifier ici une telle ressemblance, et je pense en avoir compris le sens. Cette forme graphique en effet, dans la Joconde en tout cas mais dans une certaine mesure dans la Magdalena aussi, représente "quelque chose" de précis sur un plan iconographique, et ce "quelque chose", une fois mis en relation avec le thème magdalénien devient riche de signification.  

¿La Roca Dreta de Martorell en la Gioconda?

 
¿Será posible encontrar un detalle tan preciso como la Roca Dreta de Martorell en la Gioconda? Desde mi punto de vista sí. Es bien sabido (http://www.joseluisespejo.com/index.php/leonardo-da-vinci/205-4-martorell) que Leonardo habría plasmado en la Gioconda los principales accidentes geográficos de un lugar que yo denomino como Observatorio de la Gioconda: 1) las rocas arriba a la izquierda; 2) el camino abajo a la izquierda; 3) la montaña al fondo; 4) el talud arcilloso (con tierra roja) abajo a la drecha. A todo ello le hemos de añadir la Roca Dreta. Véase el siguiente detalle:
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comparativa de la Roca Dreta en la Gioconda. Abajo a la derecha, pintura del siglo XIX, hoy día en el Prado.
 
 
Compárese la protuberancia (marcada en rojo) al lado del camino, en La Gioconda, con la llamada Roca Dreta. Arriba, en un cuadro clásico de esta roca, con Montserrat al fondo.
 
Esta protuberancia rocosa, en La Gioconda, se halla en el mismo lugar donde efectivamente se encuentra la Roca Dreta, cerca del camino de Corbera (desde Martorell). Véase el siguiente mapa:
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mapa de la zona.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La Roca Dreta hoy.
 
 
El nivel de concreción -y de coincidencia- del cuadro de Leonardo es pasmoso. Recordemos (véase arriba): en La Gioconda podemos observar unas rocas en forma de gancho, características de los alrededores de este emplazamiento en Martorell.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comparativa de las Roques del Matauet con las rocas de la Gioconda. 
 
Nuevamente hemos de concluir que cuando las coincidencias se repiten el azar pasa a ser necesidad. En definitiva, Leonardo debió visitar -necesariamente- el entorno de Martorell para plasmarlo con tanto detalle -de forma tan coincidente- en su Gioconda.
 

¿Las tres cimas de Montserrat en la Gioconda?

 
Un buen amigo, el Francesc Manzaneras, historiador del Arte de la Universitat Oberta de Catalunya, me ha hecho notar un aspecto en el que yo no había reparado: al final del camino de la Gioconda, en el que antes vimos la Roca Dreta de Martorell, hay Tres Cimas idénticas a las que conforman el símbolo por el que es más conocido el monasterio de Montserrat.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Las tres cimas de Montserrat en La Gioconda. ¿Sólo una casualidad?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Las tres cimas son el símbolo de Montserrat desde antiguo. Las encontramos en La Virgen de las Rocas, de Leonardo.
 
Parece como si el camino de la Gioconda uniese dos paisajes vitales de Leonardo: Martorell, con la Roca Dreta y las Roques del Matauet, por un lado, y Montserrat, con sus Tres Cimas y la sonrisa enigmática de la Moreneta.
 
Un indicio más en favor de la presencia de Leonardo en estos dos lugares llenos de magia y encanto.
 

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